L'évêque d'Ibiza (Espagne) a exigé le retrait de collages d'un artiste néerlandais montrant notamment l'ancien pape Jean-Paul II en train de se faire sodomiser, actuellement exposées dans une ancienne église de la station balnéaire branchée des Baléares.
Mgr Vicente Juan Segura a réclamé le "retrait immédiat et urgent" de ces oeuvres "qui offensent les sentiments des catholiques", dans un communiqué indigné publié mercredi soir.
Il a menacé de poursuites judiciaires s'il n'obtenait pas satisfaction.
La municipalité d'Ibiza "n'a jamais et n'exercera jamais aucun type de censure à l'expression artistique", a répondu sa responsable culturelle, Sandra Mayans, citée par les médias espagnols.
Les oeuvres par lequel le scandale est arrivé sont trois collages à forte connotation porno-gay de l'artiste néerlandais Ivo Hendriks.
Elles sont visibles depuis le 7 septembre dans le cadre d'une exposition intitulé "Vamos a Ibiza" ("Allons à Ibiza", Ndlr) regroupant les oeuvres d'une quinzaine d'artistes néerlandais plus ou moins liés à l'île d'Ibiza au cours des 50 dernières années.
La colère de l'évêché est d'autant plus vive que cet événement culturel annuel se tient dans l'église de l'Hospitalet, dont l'usage a été cédé en 1997 par le diocèse au Patronat municipal des arts d'Ibiza.
L'évêché d'Ibiza estime que la municipalité a violé leur accord mutuel qui stipule que la mairie doit l'informer chaque année du contenu des oeuvres qu'elle compte y exposer.
Il souligne dans son communiqué ne pas comprendre comment "l'abus de la liberté artistique et d'expression peut être utilisé pour heurter les sentiments des catholiques", de surcroît dans un édifice appartenant à l'église et où son culte a longtemps été célébré.
(La Capitale)
Mgr Vicente Juan Segura a réclamé le "retrait immédiat et urgent" de ces oeuvres "qui offensent les sentiments des catholiques", dans un communiqué indigné publié mercredi soir.
Il a menacé de poursuites judiciaires s'il n'obtenait pas satisfaction.
La municipalité d'Ibiza "n'a jamais et n'exercera jamais aucun type de censure à l'expression artistique", a répondu sa responsable culturelle, Sandra Mayans, citée par les médias espagnols.
Les oeuvres par lequel le scandale est arrivé sont trois collages à forte connotation porno-gay de l'artiste néerlandais Ivo Hendriks.
Elles sont visibles depuis le 7 septembre dans le cadre d'une exposition intitulé "Vamos a Ibiza" ("Allons à Ibiza", Ndlr) regroupant les oeuvres d'une quinzaine d'artistes néerlandais plus ou moins liés à l'île d'Ibiza au cours des 50 dernières années.
La colère de l'évêché est d'autant plus vive que cet événement culturel annuel se tient dans l'église de l'Hospitalet, dont l'usage a été cédé en 1997 par le diocèse au Patronat municipal des arts d'Ibiza.
L'évêché d'Ibiza estime que la municipalité a violé leur accord mutuel qui stipule que la mairie doit l'informer chaque année du contenu des oeuvres qu'elle compte y exposer.
Il souligne dans son communiqué ne pas comprendre comment "l'abus de la liberté artistique et d'expression peut être utilisé pour heurter les sentiments des catholiques", de surcroît dans un édifice appartenant à l'église et où son culte a longtemps été célébré.
(La Capitale)
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